COMMENT J’AI TRANSFORME MA VIE

COMMENT J’AI TRANSFORME MA VIE

 

J’ai ouvert ce blog il y a peu de temps avec un double objectif. D’abord continuer le travail que je fais sur moi dans la découverte de qui je suis, de ce que je vaux, de qui je peux être. Dans le but d’acquérir davantage de confiance en moi, de continuer à apprendre, me former dans le développement personnel. Le deuxième objectif est de partager un maximum de mes connaissances, de mon expérience, de mon évolution de façon à t’aiguiller, te montrer peut-être, le chemin.

Que ce soit sur Facebook ou Instagram, plusieurs personnes m’ont demandées quel a été mon parcours, mon expérience et comment je fais aujourd’hui pour m’assumer, être moi-même et avoir confiance en moi.

Je vais donc te livrer une partie de moi, pour t’aider à comprendre et surtout pour mettre en lumière que tout le monde, quel qu’il soit, peut devenir qui il veut.

MON VECU

Je tiens à préciser que tout ce que je vais te dire là n’a pas pour but de me victimiser ou bien de faire pleurer dans les chaumières, pas du tout. Il s’agit simplement de la retranscription d’une partie de ma vie telle qu’elle a été.

Je suis l’ainée d’une famille de 2 enfants. Mes parents étaient ouvriers. Autant dire que nous faisions partie du bas de la société. Pour des raisons qui me sont encore inconnues, mon père était alcoolique et a perdu son travail très vite (ce qui n’est plus le cas à l’heure où je vous écris). J’ai donc grandi avec cela dans mon quotidien. Ma mère devait s’occuper de nous faire manger et de gérer les déboires de mon père. J’ai donc dû être autonome très tôt. J’étais une excellente élève à l’école, c’était mon refuge. J’ai très vite été considérée comme « la tête » de la famille, ce qui fait que l’on m’a fait très vite confiance mais surtout que l’on m’a laissée gérer tout un tas de choses qui, de mon point de vue, était beaucoup trop de responsabilité pour une enfant. J’ai grandi beaucoup trop vite. Je n’ai pas pu vivre ma vie d’enfant avec insouciance. Je me suis construite assez vite une carapace. J’étais une enfant très introvertie, mal dans sa peau. Je n’avais pas beaucoup de relation avec les autres. J’avais très peu d’ami. Je ne voulais pas que l’on puisse rentrer dans mon intimité, me livrer, parce que j’avais un rituel avec moi-même, si je puis dire, puisque moi-même j’occultais mes sentiments mes ressentis. Quand j’avais mal, que je voulais pleurer je me l’interdisais, même en étant seule. J’ai également commencé à avoir des problèmes avec la nourriture. Je mangeais beaucoup, pour combler un vide surement. Il m’arrivait même de me lever la nuit, alors que je n’avais que 7 ou ans 8 ans, pour manger des bonbons, barres chocolatées, gâteaux, tout cela en cachant ensuite les emballages, comme faisait mon père avec ses bouteilles…

En résumé j’étais très émotionnellement instable, mais en silence. D’extérieur j’étais juste timide….

Puis j’ai grandi, les problèmes à la maison ont cessé, j’ai passé mon bac, j’ai quitté la maison familiale à 17 ans et demi pour les études. J’ai entre temps rencontré un garçon (le premier) et je me suis mariée très vite avec lui, je venais d’avoir 19 ans. J’ai tout donné, je n’ai pas mis de limite, avec le recul je sais tout simplement que cela était dût à un manque affectif énorme. En fait j’ai tout laissé faire au point de me perdre, de m’oublier, de nier qui j’étais, par peur de ne plus être aimée. Non pas que je savais que ce garçon était l’homme de ma vie mais simplement parce que j’avais besoin de tout cet amour dont j’ai toujours eu le sentiment de manquer. La relation était vouée à l’échec dès le départ. Une culture et une religion qui m’étaient imposée (ou plutôt auxquelles je n’ai pas su imposer mon avis et mes envies, pour les raisons évoquées ci-dessus), des disputes tout le temps, ma jalousie maladives (qui s’explique tout simplement par le manque énorme de confiance en moi), un mal être grandissant entrainant une forte prise de poids. Bref… j’ai fait l’autruche pendant de nombreuses années, je me suis voilée la face (sans mauvais jeu de mots hein) et j’ai vécu dans le brouillard. Nous avons quand même décidé d’avoir un enfant parce qu’on s’aimait malgré tout. Et là une autre épreuve de la vie… j’ai fait 3 fausses couches. Ce fut des épisodes très traumatisants pour moi, surtout la première. J’ai souffert physiquement et mentalement. J’ai tout de même réussi à avoir ma fille, le plus beau cadeau que la vie m’ait fait. Et là j’ai découvert ce qu’était l’amour, le véritable amour, ce lui que l’on vous donne de manière inconditionnelle et qui grandit de jour en jour. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est là qu’a commencé la descente aux enfers. J’ai commencé à me sentir de plus en plus mal dans ma vie, de plus en plus blasée, aigrie, triste. Je passais mon temps à me plaindre, à critiquer, à voir la vie en gris. En fait, je me rendais compte que j’avais le droit à autre chose, j’avais le droit au principal, à savoir être heureuse tout simplement, et ce n’était pas le cas. Ça allait de plus en plus mal dans ma vie personnelle et cela se ressentait dans l’évolution de ma fille. Heureusement pour moi, j’avais un entourage amical qui me maintenait la tête hors de l’eau.     

Et là, vint la dispute de trop… tout a pété et on a décidé de se séparer, au bout de 13 ans de vie commune… Je suis naturellement passée par plusieurs étapes, notamment la peur du futur, comment cela allait-il se passer dans ma relation avec le père de ma fille. Ensuite je me suis demandée si je faisais le bon choix, est ce que ce n’était pas une erreur. Et enfin j’ai accepté, compris que c’était la meilleure solution et que je devais maintenant commencer à construire ma vie telle que je l’ai toujours imaginée au fond de moi sans me l’autoriser.

 

MON EVOLUTION ET MES DECLICS

Comme évoqué dans la partie précédente, le premier déclic a été la naissance de ma fille et tout l’amour que j’ai reçu avec elle. Cela m’a permis d’ouvrir les yeux sur le fait que le bonheur existe, que les sentiments positifs peuvent faire vibrer ton corps et que cela ne doit pas être des moments rares mais que tu peux ressentir cela dans ton quotidien. 

Je me suis également rendue compte que dans ma vie de couple je n’étais jamais moi-même. Je me suis complètement oubliée ou pire, niée, pour faire comme mon mari voulait. Alors que j’étais à l’opposée de ce qu’il voulait et de ce qu’il faisait croire que j’étais auprès de son entourage. Ce qui m’a amenée à cette réflexion, part d’un truc tout bête, la lecture du livre : ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » de Raphaëlle GIORDANO. Ce livre a été pour moi une révélation et un point de départ à ma quête d’évolution personnelle. J’ai commencé à comprendre à travers ce livre que tu es le seul responsable de ton propre bonheur. J’ai alors voulu surfer davantage sur cette vague positive.

Je me suis mise à lire beaucoup ; des romans du même type mais également des livres de développement personnel. Tous les jours depuis cela, je m’accorde ce plaisir, parce que cela en est un, un moment de lecture, dans le silence, en buvant une tisane et en mangeant un carré de chocolat noir 90% (oui parce que la précision est importante hein). Cela a eu un bénéfice incroyable sur moi ! J’ai commencé à faire énormément de corrélation entre ce qui était écrit dans ces livres et ma personnalité. J’ai pu ainsi apprendre sur moi-même tant de chose que je n’avais pas compris pendant des années. Le fait de se connaître quasiment parfaitement (et je t’assure que contrairement à ce que l’on pense ce n’est pas si facile) nous permet d’ouvrir les yeux sur plein de choses. J’ai ainsi pu accepter et assumer qui j’étais et ce que j’avais vécu sans jugement et faire table rase du passé qui m’a quand même fait énormément grandir. J’ai pu enfin mettre en lumière (à mes propres yeux…) toutes les qualités que j’avais et que je ne me reconnaissais pas. J’ai donc su qui j’étais et quelle était mon potentiel, à savoir un potentiel illimité ! 

J’ai également fait pas mal de recherches sur le net et me suis mise à suivre des personnes inspirantes. J’ai regardé énormément de vidéos et continue encore. Le fait de voir le parcours de personnes qui sont au top de leur vie, de voir que la plupart ne partent de rien, est hyper motivant. Ces personnes étaient comme moi au départ, avec des failles, pour beaucoup, un manque de confiance en eux et maintenant ils dégagent une force telle, qu’ils en deviennent des exemples. Je pense qu’il est important d’avoir dans sa vie des personnes qui t’inspirent. Que ce soit dans l’entourage proche ou bien par le biais des réseaux. Avoir un ou des mentors est une source énorme d’inspiration.

J’ai aussi coupé les vannes aux flux négatifs. Premièrement je me suis éloignée des personnes négatives de mon entourage. On ne s’en rend pas tout de suite compte, surtout lorsque l’on est dans le brouillard mais être au contact de personnes qui se plaignent, critiquent, sont déprimées, baigne notre cerveau dans un état d’esprit négatif. J’ai donc mis une distance avec ces personnes là et avec celles qui me tiraient vers le bas. Parce qu’au fond, on voit bien qui sont ces personnes. Ce n’est pas toujours évident à faire. Des fois il s’agit de personnes proches, de membres de notre famille. Mais qu’est ce qui compte le plus ? Ne pas faire de vague et subir ou bien prendre son envol et décider qu’enfin notre vie nous appartient ?  J’ai aussi supprimé toutes sources d’actualité. Fini le bourrage de crâne de BFM et autre média. Au fond qu’est ce que cela va m’apporter dans ma vie personnelle de savoir qu’il y a eu des tornades, des avalanches, des guerres ? ! Cela peut paraitre égoïste mais j’ai décidé de me protéger. Et puis toi, savoir qu’en Irak il y a eu encore des morts ça va t’apporter quoi ? Dire que c’est triste, en parler à la machine à café du boulot, étaler ta science en défendant tel ou tel camp et te donner bonne conscience. Mais au fond tu as fait quoi pour toutes ces personnes mortes ? Pour la quasi-totalité d’entre nous rien ! J’ai même remarqué que le matraquage d’informations de la sorte, n’avait fait que supprimer ma sensibilité et augmenter ma dépression. Quand je sortais dans la rue, j’avais beau voir la misère, ça ne me touchait pas. Alors que maintenant j’ai redécouvert le mot compassion, j’ai à nouveau envie d’aider vraiment les autres et je suis sincèrement touchées par des événements, alors qu’avant j’étais complètement aseptisée. Bref, je m’éloigne un peu du sujet, là !☺

J’ai commencé à penser à moi et faire de ma personne ma priorité. On croit à tord qu’il faut s’occuper des autres avant nous. Mais rappelle-toi des consignes de l’hôtesse de l’air : il faut mettre d’abord ton masque à oxygène pour t’assurer que tu ailles bien avant de mettre celui des autres ☺. Je sais maintenant que si je veux être utile efficacement aux autres je dois d’abord être au top avec moi-même. C’est-à-dire être le centre de mes priorités. M’accorder du temps pour moi, vivre selon mes envies, savoir dire non quand je n’ai pas envie de quelque chose, même s’il s’agit de sollicitations de personnes proches. Parce que faire les choses à contre cœur ne fait plus partie de mon quotidien. Quand tu es bien avec toi-même tu n’as plus peur de la réaction des autres face à un refus. Avant je disais oui comme pour acheter leur amour. Je disais oui pour leur faire plaisir en espérant inconsciemment avoir un retour. Aujourd’hui je ne dépends de l’amour de personne. Je me rends compte que les personnes qui m’aiment, m’aimeront toujours si je leur dis non et que celles à qui cela pose problème et bien ciao !! Et c’est cela aussi faire du tri…

Prendre soin de moi c’est aussi prendre soin de ma santé. C’est vrai on entend partout qu’il faut faire du sport tous les jours, manger des fruits et légumes, boire 2 litres d’eau et blabla et blabla… Mais en fait c’est tellement vrai !!! Pour moi qui suis en surpoids depuis des années (kilos émotionnels), il s’agissait de choses que je savais mais que je n’appliquais pas parce que je n’y croyais pas vraiment... Je suis quelques personnes inspirantes comme je l’ai dit auparavant et figure-toi que tous disent ces mêmes choses. Alors j’ai voulu faire la sceptique positive (dixit olivier Roland) et je m’y suis mise. Je mange équilibré, et bois 2 litres d’eau par jour. Je me lève à 6h le matin de façon à ne pas courir ni ne faire courir ou stresser ma fille. Je me couche à 21h30 (après avoir lu un livre et fait une séance de méditation ou d’hypnose sur Youtube). Je fais du sport entre 2 et 4 fois par semaine (1h minimum chaque séance). Et bien tu sais quoi ? je n’ai jamais eu autant d’énergie et été aussi bien dans ma tête que maintenant. Et je confirme que ces conseils bateaux sont indispensables à notre équilibre ! Repense à comment tu es quand tu as soif. Repense à ton ressenti quand tu as mangé un énorme hamburger-frites. Repense à comment tu te sens quand tu n’as pas assez dormi. Revois-toi sur le canapé devant une série et ton envie de ne rien faire…  

MON BILAN AUJOURD’HUI

Je me sens désormais vivante tout simplement. Je sais qui je suis, je sais ce que je vaux. J’ai appris à m’aimer avec mes qualités mais aussi mes défauts. Que ce soit mentalement ou physiquement je m’accepte et m’aime. On est tous différent, alors inutile de vouloir ressembler à quelqu’un. Le maximum que l’on puisse faire c’est s’inspirer des autres mais cela s’arrête là. En effet tu as une expérience de vie différente des autres, c’est ta propre vie avec ses spécificités. C’est donc impossible de la calquer sur la vie d’une autre personne.  Nous sommes tous au même niveau. Personne n’a plus de chance que d’autres, personne n’est mieux que d’autres, on est simplement la résultante de nos pensées, desquelles découlent nos actions. La différence entre celui qui réussit et l’autre non, c’est son mental, l’orientation de ses pensées et ses actions. 

Tu es le seul responsable de ton bonheur. Ta vie est la résultante de tes propres choix. Il est vrai que les choix ne sont pas toujours faciles à faire, mais on a le choix. Tu vas me dire que l’on n’est pas forcément responsable des événements de la vie comme la perte de quelqu’un, mais là aussi nous avons le choix. Ce choix se reflète dans la manière de réagir face à ces événements. Soit ont subit ce qui se passe et on se pose en victime, soit on comprend que l’on n’est pas cet événement, que l’on n’est pas le passé, que l’on ne peut rien faire aujourd’hui sur ce qui s’est passé hier et on va de l’avant. On tire les leçons du passé et on avance en ayant acquis de l’expérience.  

Je sais désormais où je veux aller, comment y aller et je vais continuer à alimenter mon esprit de choses positives, et apprendre de manière continue. Je serais ravie de faire ce chemin avec toi.

N’hésite pas à me laisser un commentaire ou des suggestions. Ce serait un plaisir de pouvoir te lire ☺            

 

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